Actualité Bétail

On connaissait le crowdfunding pour le financement participatif, voici maintenant le crowdbutching pour l'achat de viande en groupe. Derrière cet anglicisme, se cache en fait une pratique assez ancienne dans les campagnes : lorsqu’un éleveur abattait une bête, il gardait une bonne partie pour lui et sa famille et vendait le reste aux voisins. Du financement partagé avant l’heure. [Lire la suite]

Le cheptel bovin de la France au 1er janvier 2021 était estimé à 18,168 millions de têtes par FranceAgriMer, un chiffre en baisse de 1,9 % par rapport à 2020 et 2 % par rapport à 2019. Le cheptel laitier se replie de 3,6 % (-3,3 % pour les femelles, à 6,469 millions d’animaux et -5,8 % pour les mâles). Il est intéressant de noter que les effectifs de femelles laitières sont inférieurs à ceux de l’an dernier, quelle que soit la classe d’âge considérée. Le cheptel allaitant est en légère baisse (-0,8 %), l’érosion des effectifs de femelles (-1,1 %, à 8,299 millions de têtes) étant en partie compensée par la hausse des mâles (+0,5 %). Ce sont les mâles de 8 à 20 mois qui sont plus nombreux qu’un an plus tôt, la tendance est à la baisse dans les autres catégories.
Côté naissance, en cumul depuis le début de la campagne (1er juillet 2020) jusqu’au 31 décembre 2020, 3,352 millions de veaux sont nés, soit 1,2 % de moins que sur la même période un an plus tôt et 4 % de moins que deux ans plus tôt. Les naissances en race allaitantes sont stables (+0,3 %), celles en laitières en baisse de 4,5 % et celles de croisés progressent toujours (+3,3 %), malgré une valorisation difficile de ces animaux. [Lire la suite]

Le Sommet de l'élevage se tiendra du 5 au 8 octobre 2021 à Cournon, dans le Puy-de-Dôme. [Lire la suite]

Dans ses prévisions pour 2021, l’Institut de l’élevage anticipe une baisse de production de viande bovine de l’ordre de -1 %, en lien avec la réduction des cheptels laitier et allaitant amorcée depuis quelques années. Les exportations de viande devraient également baisser. [Lire la suite]

Depuis le début de la crise sanitaire, les consommateurs se dirigent, notamment, vers la filière bovine française. Mais tous les acteurs de ce secteur ne sont pas forcément gagnants. [Voir la vidéo]

C’est une bonne nouvelle pour la filière : entre janvier et octobre 2020, la consommation de viande bovine française a progressé de 1,6%, malgré la crise sanitaire et les périodes de fermeture des restaurants. “Rien que pour le mois de novembre, la consommation à domicile a augmenté de 1,2%”, indique Maeva Damoy, journaliste France Télévisions, sur le plateau du 13 Heures, samedi 23 janvier. [Lire la suite]

Imaginé par une éleveuse bourguignonne, ce mode d’abattage pourrait se substituer aux abattoirs publics, dont la gestion est jugée trop coûteuse. [Lire la suite]

L’accord de libre-échange trouvé entre l’Union-européenne et le Royaume-Uni officiellement sorti le 31 décembre 2020, est un véritable soulagement pour les filières agricoles des deux parties. Les échanges pour la filière bovins viande devraient être maintenus, notamment avec l’Irlande, même-si dorénavant le Royaume-Uni se sent plus libre d’accepter des opportunités Outre-Atlantique. [Lire la suite]

Malgré une concertation lancée en octobre pour revaloriser le prix payé aux éleveurs, la crise du broutard demeure aujourd’hui sans solution. Les éleveurs veulent reprendre la main sur la commercialisation de leurs animaux pour contourner les opérateurs.  [Lire la suite]

Trop de veaux laitiers, une consommation en baisse, des prix qui s’effondrent. Les interprofessions viandes (Interbev) et lait (Cniel) cherchent des réponses à une crise structurelle. [Lire la suite]

Un diagnostic bien-être animal a été intégré aux démarches de qualification Label rouge des élevages producteurs de viande. Sur le terrain, les techniciens utilisent l’outil BoviWell, qui permet de vérifier que les animaux jouissent de leurs cinq libertés fondamentales. [Lire la suite]

La concertation organisée par le ministre de l'Agriculture sur les cours des broutards n'aboutit pas, selon un communiqué de la Fédération Nationale Bovine. L'organisation encourage les éleveurs à reprendre la main sur la commercialisation des animaux. [Lire la suite]

Filière française d’excellence, l’élevage bovin de races à viande, dit allaitant, dispose d’une grande variété de races renommées : Charolaises, Limousines, Blondes d’Aquitaine, Salers, Aubrac… Les jeunes animaux mâles issus de ces races donnent une viande particulièrement adaptée au jeune public. [Lire la suite]

La Fédération Nationale Bovine demande au gouvernement d'interdire l'achat d'un produit agricole à un prix ne couvrant pas le coût de production de référence du vendeur. Pour l'organisation, c'est la seule mesure qui permettra de concrétiser l'ambition des Etats Généraux de l'Alimentation. [Lire la suite]

Christian Fourcade était présent au parc du val d’Adour lors de la foire d’hiver. Il est venu apporter un soutien ferme au développement d'une nouvelle formule du marché aux bovins. [Lire la suite]

Même si la production de viande bovine française est attendue en baisse en 2021, la consommation, quant à elle, serait en légère hausse d’après l'Idele. Un léger rebond de la consommation de viande pourrait avoir lieu en 2021 dans l’hypothèse, pour le moment très remise en question, d’une levée des restrictions sur la restauration au printemps. [Lire la suite]

Une porte en bois pour séparer ceux qui trépignent de ceux qui rechignent. Ce n'est pas encore l'heure, impossible de repérer le veau le plus beau avant les autres. Les marchands n'ont pas en effet le droit de voir les veaux avant le coup de sifflet. Peu de temps après, les négociants en bestiaux sont lâchés. Peu de veaux, il faut aller vite. Les négociations s'enchaînent. Évaluer la qualité des bêtes en un coup d'œil et passer son chemin quand le veau ne le vaut pas. A noter que pour reconnaître un joli veau, il faut qu'il soit jeune et gros. Cela ne fait que quatre minutes que le coup de sifflet a été donné et Florent Valette a déjà acheté trois bêtes. Il tente et retente encore de négocier les prix auprès d'autres éleveurs, mais cela ne marche pas. Pourtant, en fin de marché, ces derniers doivent se résoudre à vendre leurs veaux un peu moins chers que prévu. [Voir la vidéo]

Selon les prévisions de l’Institut de l’élevage, la production française de viande bovine devrait baisser de 1% en 2021 par rapport à 2020. La consommation pourrait, elle, être en légère hausse, mais l’année s’annonce tout aussi incertaine que 2020. [Lire la suite]

Face au Brexit, la situation de la filière ovine française et limousine appelle à la vigilance, avec des conséquences en cascade sur les importations de viande d'agneau.

Nous l’annoncions comme imminente avant Noël, Culture Viande et Fedev les Métiers de la viande ont fusionné le 1er janvier dernier. Le projet de représentation unique des professionnels des viandes de boucherie et charcuterie a été adopté à l’unanimité par les Assemblées générales extraordinaires des deux syndicats le 17 décembre. Dès lors « les entreprises françaises des viandes sont représentées par un syndicat unique Culture viande », indiquent les deux syndicats dans un communiqué. Gilles Gauthier, jusque-là président de Fedev, préside le syndicat pour une durée de trois ans, Yves Fantou occupe le poste de Président Délégué. Les missions de cette organisation : répondre aux attentes sociétales et environnementales, affirmer notre positionnement central dans les filières viandes, être les interlocuteurs des pouvoirs publics et défendre, informer, promouvoir les entreprises et renforcer les services mis à leur disposition. « Nous affirmerons la nécessité pour nos filières de créer plus de valeurs et de produire en fonction des besoins des marchés nationaux et internationaux. C’est à ce prix que nous parviendrons à inverser la courbe de la consommation de viandes de boucherie qui s’essouffle depuis plusieurs années », déclarent Gilles Gauthier et Yves Fantou.

A cause de la fermeture des restaurants, les producteurs de viande bovine n'ont pas de débouchés. Depuis le début de la crise sanitaire, les éleveurs sont quasiment à l'arrêt. Certains parlent déjà d'arrêter leur activité. [Lire la suite]

L’Autorité de la concurrence a donné son feu vert hier à la fusion entre les deux coopératives d'élevage bovin Socaviac et Global, respectivement basées à Villefranche dans l’Allier et à Charolles en Saône et Loire. Les deux coopératives avaient annoncé le 4 juin leur fusion.